Groupes folkloriques : « La Parisienne » : La Bourrée Montagnarde dans la course

« Elle court, elle court,... la maladie d’amour ». Voilà un refrain qui aurait pu être chanté tout au long du parcours de la course « La Parisienne ».
Mais, au fait, « La Parisienne », vous connaissez ?

Crée à l’initiative de Patrick Aknin, en 1996 pour mettre les femmes à l’honneur, et inspirée des courses féminines anglo-saxonnes, cette épreuve se veut libérée des obligations du monde de la compétition : pas de distance officielle, pas de plateau d’athlètes élites, les engagées de tous âges sont toutes traitées de la même manière, de la première à la dernière.
La course se déroule sur un parcours de six kms dans les plus beaux quartiers de Paris : le départ est donné sur le Pont d’Iéna où quelques folkloristes ont rendez-vous à 9h, et l’arrivée a lieu place Joffre,
à l’ombre de la Tour Eiffel.

Programme de fêtes

Cette année, le thème retenu pour la quinzième édition est « La France et ses régions » ; plusieurs groupes de musique donnent le ton tout au long du parcours, et la Bourree Montagnarde [1] après avoir présenté deux spectacles le vendredi soir, a rendez-vous au départ de la course, le dimanche, pour encourager les coureuses, et joue pour féliciter et remercier les filles qui viennent de franchir la ligne d’arrivée.

Quelle surprise que de reconnaître parmi les 21 760 femmes ayant pris le départ, Hélène Marginier, Véronique Noyer, Valérie Rudelle, Bernadette Catusse Bazet qui viennent spontanément saluer la Bourree montagnarde.
Une espalionnaise s’approche en entendant la musique et vient discuter quelques instants, d’autres esquissent un pas de danse ou applaudissent, d’autres encore photographient ou demandent à immortaliser cet instant en posant parmi les musiciens !

Malgré la pluie, ce fut deux heures durant, un flux incessant de coureuses, sourire aux lèvres, une vague permanente de femmes isolées ou en groupes, portant le tee-shirt de leur entreprise ou déguisées… ! Chacune d’entre elles, repart une rose à la main, fatiguée mais heureuse d’avoir apporté sa contribution à une grande cause, car depuis onze ans, la Parisienne soutient la Recherche contre le cancer du sein ! Il faut savoir donner pour recevoir.