Culture : Colette Gouvion : du monde sauvage de l’Aubrac au berger du Larzac.

Publié par Pierre Vincens le 26 octobre 2009 à 23:57 (CET) ( 726 visites )

Co-auteur avec le photographe de Renaud Dengreville de deux livres sur l’Aveyron, Colette Gouvion se présente ainsi : « Je ne suis pas aveyronnaise. Mais au tout début de ma collaboration avec les Éditions du Rouergue, voilà aujourd’hui une belle dizaine de livres, j’ai eu l’occasion de sillonner la région, de forets en causses, de rivières en villages, et j’en suis tombée amoureuse.

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Une France sauvage : l’Aubrac

J’ai toujours été journaliste, à l’Express, au groupe Marie-Claire, à Géo et j’en passe. J’ai toujours commis des livres. Ceux que j’ai le plus aimé écrire concernent des sujets de société – « Femmes », « Enfances », « Le patrimoine de l’humanité » (Éd. Solar-Géo) ou des pays où l’on rencontre à la fois un paysage, une histoire, un mode de vie, et plus encore les femmes et les hommes qui les font vivre. C’est pourquoi mes deux derniers nés, « Un monde sauvage, l’Aubrac » et « Un dernier berger », toujours, fidèlement, aux éditions du Rouergue, toujours avec Renaud Dengreville, mon éternel complice, l’homme qui photographie, d’abord, avec son cœur, me sont très chers. Aussi n’ai-je qu’un désir : avoir su faire partager mes enchantements et mes émotions. »

Le premier livre réunit de superbes photos d’un Aubrac vivant. Au fil des pages, on y découvre les peuples de l’herbe, des forêts, des eaux douces, des rocs et du ciel dans leur milieu naturel. Renaud Dengreville a su en capter leurs regards, leurs émotions... Colette Gouvion prolonge le rêve avec ses textes recherchées. On ne se lasse pas de ce livre, véritable prolongement de l’esprit mystérieux porté par ces hauts plateaux de l’Aubrac.

Le second livre nous conte la vie de dernier berger salarié du Causse Méjean Christian Avesque, agé de 71 ans. Il a barbe du patriarche, le regard qui pétille, mais il ne possède rien, pas même le troupeau de quelques centaines de brebis qu’il mène à la pature. Peu importe, ses voyages à lui, c’est en regardant les oiseaux migrateurs qu’il les accomplit. Son théatre, c’est l’espace autour de lui, le ciel somptueux, la terre du plateau où voltigent les milans et les vautours. Ses concerts, ce sont les chants de l’alouette de la grive, du rossignol.

Colette Gouvion a dédicacée ses ouvrages lors du salon du livre rouergat organisé à l’occasion du Marché des Pays de l’Aveyron Paris Bercy 2009.