Amicales : L’Amicale de Saint-Geniez d’Olt fête ses 100 ans

Après l’exposition universelle de 1900, quelques Marmots [1] se retrouvaient régilièrement chez un compatriote. Le 9 mars 1909, chez M. Verlaguet originaire de Pomayrols, 43 rue le Chaussée d’Antin, se contituait l’Amicale de Saint-Geniez d’Olt. Charles Gardes en devenait le premier président. Cent ans plus tard, en ce 7 mars 2009, André Vioulac, Président en exercice depuis 25 ans, avait convié tous les originaires et amis de ce canton de l’Aveyron à venir fêter dignement cet anniversaire. Cela se passait aux Pyramides à Port-Marly dans les Yvelines. Plus de six cent personnes avaient répondu à cet appel. La famille de Saint-Geniez d’Olt est vaste.

Au cours de son élocution de bienvenue, André Vioulac rappela les principaux événements qui ont marqué le devenir de l’Amicale tout au long de ce siècle. Il mentionna le rapprochement avec l’Amicale de Campagnac, unissant Causse et Vallée. Il n’oublia pas de citer les nombreux moments heureux, comme les nombreux voyages organisés par l’Amicale. Il invita ensuite Jean-Claude Luche à le rejoindre sur l’estrade. Le Président d’Honneur de la soirée rappelait qu’il présidait le banquet pour la troisième fois. C’était tout d’abord comma Maire de Pierrefiche d’Olt, puis comme Maire Conseiller Général du Canton de Saint-Geniez, et enfin ce soir comme président du Conseil Général de l’Aveyron : « Plus qu’un parcours personnel, c’est le parcours d’un territoire avec lequel je partage des ambitions ». Il insista sur les liens solides qui existent au sein de l’Amicale : « La terre a d’exellentes racines ». Il souligna aussi que pendant cent cinquante ans, l’Aveyron a vu partir ses enfants. Depuis 10 ans, la tendance s’est inversée, la population aveyronnaise augmente notamment au niveau des jeunes actifs. Jean-Claude Luche invita les amicalistes à transmettre cette image de dynamisme du département. Le président du Conseil Général avait rapporté dans ses bagages une surprise pour André et Nicole Vioulac. Il leur remit la Médaille d’Honneur du Conseil Général de l’Aveyron.

Une autre remise de médaille était au programme de la soirée. Elle était destinée à Nicole Vioulac, une des chevilles ouvrières de l’amicale. Elle se voyait remettre conjointement par Raymond Trébuchon et Maurice Solignac, la médaille du Mérite Amicaliste. Il y eut aussi de nombreux cadeaux remis au cours de cette soirée. Un des plus originaux fut l’œuvre de Bernard Agret, archiviste pendant de longues années de la Fédération Nationale des Amicales Aveyronnaises. Il s’agissait d’une carte ancienne des cantons.

Envoutant ! les ballets russes...

Les convives purent apprécier au cours du repas un duo de foie gras et Saint-Jacques, qui s’il était original, n’en était pas moins excellent. Ce dernier terme pouvait d’ailleurs qualifier l’ensemble du menu proposé. Le plaisir étaient aussi pour les yeux avec des démonstrations de danses folkloriques superbement exécutées conjointement par les deux groupes : « La Bourrée de Paris » et « La Montagnarde ». C’était aussi plus tard les ballets russes qui enchantaient l’assistance. L’envoutement n’était d’ailleurs pas loin avec quelques danses où les bougies tenaient le premier rôle. Quelques pas permirent d’apprécier la souplesse d’un couple de danseurs, ou plutôt d’un seul acrobate jouant les deux rôles.

L’émotion était encore au rendez-vous de cette soirée avec notamment l’interprétation par Francis Portal et les chœurs des groupes folkloriques du « cant de San-Geniès », puis plus tard avec l’arrivée du gâteau d’anniversaire. Aux armes de Saint-Geniez, un décor spécifique avait été réalisé pour l’occasion. Ce fut l’occasion de réunir autour de ce monument tous les membres du bureau de l’Amicale pour la photo souvenir.

Il ne peut y avoir de banquet sans musique, sans musiciens. C’est Roberto Milesi et son orchestre qui avait la lourde charge d’entrainer les convives sur la piste de danse. Ils furent excellent dans cette tache si l’on prend en compte le taux d’occupation de l’immense piste de danse tout au long de la soirée. On put apprécier pendant quelques minutes les talents cachés de René Remise qui s’illustra dans le maniement de l’accordéon.

Il ne peut y avoir de banquets sans tombola. Richement dôté, elle fit de nombreux heureux, les plus chanceux pourront bientôt apprécier les charmes d’une croisière.

Mais tout à une fin, et à une heure avancée de la nuit, il fallut se quitter sans oublier de se donner rendez-vous dans 100 ans.