Amicales : Une visite inattendue à Saint-Félix de LunelPublié par Aline Delion le 21 juillet 2008 à 22:11 (CEST) ( 427 visites ) Nombreux sont ceux, familles, amis, donateurs, dont le souvenir reste fidèle aux deux Pères missionnaires natifs de Saint-Félix de Lunel, partis vivre leur vie au service de peuples démunis. Le Père Louis Quintard, Père Blanc, est rentré d’Afrique où il a consacré 60 années au Burundi, puis au Rwanda et enfin en République Démocratique du Congo, à enseigner et œuvrer pour la paix si difficile dans ces territoires aux mains de rebelles et en prise à des conflits tribaux endémiques qui poussent inexorablement les populations Son frère Joseph, Père des Missions Etrangères de Paris, est parti pour l’Asie. C’est dans les montagnes du nord-est de la Thaïlande, le long de la frontière birmane, qu’il a vécu de 1961 à 2003 dans le dénuement matériel le plus total mais au contact d’une population locale des plus chaleureuses et accueillantes. Ces deux missionnaires aimaient à venir en congés accompagnés de représentants de ces communautés avec lesquelles ils partageaient leur quotidien. Mais la disparition accidentelle en Thaïlande, le 07 octobre 2003, du Père Joseph Quintard a mis un terme (que nous pensions définitif) à la venue en France de ses amis Karens. Or, en ce début juin 2008, son vœu s’est réalisé grâce à la ténacité de son successeur, le Père Alain Bourdery. « Des Karens à Saint-Félix de Lunel ! » Une visite d’autant plus étonnante qu’elle fut longtemps improbable ! Répondant à l’invitation des Missions Etrangères de Paris qui célèbraient leur 350ème anniversaire, Alain Bourdery a obtenu la faveur de participer à cet événement accompagné d’une délégation de quatre Karens. Une première pour ces fidèles du Père Quintard qui sortaient pour la première fois de Thaïlande ! Cette visite éclair les 3 et 4 juin 2008 à Saint-Félix, sur les pas de leur regretté « Pado Quintard », fut un moment intense en émotion, presque irréel : voir de leurs propres yeux sa maison natale, sa famille, le village où il a grandi et son église, la campagne environnante, Conques et tant d’autres merveilles, restera assurément une expérience unique et exceptionnelle. Ils nous ont surpris par leur adaptabilité, leur générosité, leur curiosité et leur intelligence discrète et vive. Le Père Alain Bourdery se fait écho de leur profonde et sincère reconnaissance à l’égard de tous ceux qui leur ont témoigné une amitié chaleureuse et fraternelle et qui, par leurs dons et leur générosité ont permis le développement de leurs villages (constructions d’écoles, de pensionnats, de centres médicaux, de terrains de sports, Promesse est faite : rendez-vous à Maewe en 2009 ! |