FNA12 : Ambiance de folie pour la 11ème Nuit du Rouergue

Publié par Elsa Mazère le 14 avril 2008 à 23:05 (CEST) ( 319 visites )
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Musique dans les caves...

Samedi 12 avril, 7h30 à L’Espace Maurice Solignac : le soleil se lève depuis peu et les 30 participants les plus résistants à la 11ème Nuit du Rouergue dégustent quelques tripoux en musique. Le ventre rempli à nouveau, on se lève alors pour les dernières danses pendant encore plus d’une heure. Ainsi s’achève une nuit blanche mémorable qui avait commencé à 22h30 dans les caves médiévales de Saint-Sabin. La chaleur humaine, l’esprit festif et un brin de folie ont été au rendez-vous dans ce lieu réputé du 11ème arrondissement qui accueillait pour la première fois la plus grande soirée annuelle des Rabalaïres, les Jeunes Aveyronnais de Paris.

Après avoir descendu un escalier en colimaçon, traversé un long couloir éclairé à la bougie, on arrivait enfin dans ces caves médiévales surchauffées par des Jeunes Aveyronnais de Paris survoltés. Dans la première salle : 2 bars, 13 serveurs hyperactifs en t-shirts rouges marqués du logo des Rabalaïres courent dans tous les sens le sourire aux lèvres pendant que la foule boit, chante et danse sur les rythmes endiablés et les mélodies cuivrées du groupe de bandas « Funky Band ». Subtil mélange de Fanfare de Feria, de Funk et de Samba, leur musique a su littéralement ensoleiller cette première salle.

Pour changer d’ambiance, il suffisait de traverser un autre long et sombre couloir, de passer devant des mini caves parfaitement adaptées à tout besoin d’intimité, et l’on se retrouvait à l’entrée de la plus grande salle, celle où tous les amateurs de danse pouvaient se déhancher jusqu’à 5h du matin sur le son éclectique et déjanté de Eddy Jay (le DJ résident du Corcoran’s). Cet habitué des Nuits du Rouergue a su enflammer la piste avec les meilleurs titres de Disco, de Rock, de House, de Hip-Hop et même de bourrée en fin de soirée. L’euphorie ambiante se ressentait alors plus que jamais quand plusieurs centaines de personnes tapaient du pied sur le même rythme dans tous les recoins des caves.

Cette soirée de folie a bel et bien été une grande réussite pour toutes les personnes présentes. Ce soir là, on pouvait croiser des aveyronnais montés à Paris pour l’occasion, des aveyronnais vivant à la capitale depuis quelques mois ou depuis trois générations, des membres des groupes folkloriques, des BWA, des jeunes de la Nuit Arverne ou simplement des personnes qui connaissent si bien la réputation festive des jeunes aveyronnais.
Un seul mot d’ordre a été donné par les Rabalaïres : celui de se retrouver l’année prochaine pour la 12ème édition.