Aveyron , Amicales : E S P E Y R A C en Rouergue et à Paris

Publié par Nono Falissard le 20 avril 2016 à 16:13 (CEST) ( 355 visites )

Un Pays.
Présentation : Petit village situé au nord-ouest de Rodez (40 km). D’une latitude de 44°38’ et à une altitude de 380 m, entre Entraygues (12 km) et Conques (15 km), il surplombe la belle vallée de la Daze, entre les vallées du Lot et du Dourdou. Il est une halte sur la Départementale 42 et sur le chemin de St Jacques de Compostelle par le Gr 65, venant du Puy-en-Velay.
Son histoire : Si Espeyrac vous était conté, il vous raconterait une merveilleuse histoire :
Un premier document mentionne l’existence d’Espeyrac au Xème siècle. Un miracle extraordinaire se produisit dans son église entre 1010 et 1020. D’après les manuscrits, le hameau de St Bauzels aurait été d’abord le siège de la paroisse d’Espeyrac. Témoins en sont : "lo Puech de la Glèisa", les traces d’un ancien cimetière et de sarcophages en pierre de granit.
Jadis, Espeyrac possédait deux châteaux. Le château fort que Louis d’Arpajon céda en 1670. A la place, fut construite l’église actuelle qui subit les dernières transformations vers 1880. Puis le château des seigneurs dont il nous reste une tourelle située au centre du village.
Au XIIème siècle, Espeyrac fut la résidence des seigneurs de Panat. Au XIIIème siècle, elle passa dans les mains des Sévérac. Le célèbre maréchal de France, Amaury de Sévérac était seigneur d’Espeyrac. Après sa mort, en 1427, les Armagnac qui régnaient sur sept départements de notre Midi possédaient le château d’Espeyrac. En 1508, par un arrêté du parlement, Gui d’Arpajon entra en possession de l’héritage de Sévérac. A cette époque apparurent les Viguier ; en 1502, Hugues Lagarrigue, prêtre rend hommage à Viguier, seigneur d’Espeyrac. Les Condamine dont la présence est signalée en 1681, prendront la succession des Viguier, comme seigneur d’Espeyrac et occuperont le château jusqu’en 1816. Ils le vendront par lots.

Ses curiosités :
Dans le bourg :
Sur la Grand place, son église, son monument aux Morts, sa grande croix, sa place aménagée, et ses sarcophages – sur la placette, sa terrasse avec le puits, sa tourette et son buste de granit que la légende imaginaire attribue à son fondateur, Sparios – plus bas son "travail" pour ferrer les animaux – en plus, une partie de son petit patrimoine a été signalé contre la lutte nationale de la recrudescence de vols d’objets d’art et d’antiquités. Un inventaire fut transmis à la gendarmerie d’Entraygues. Il s’agit de la croix de grès gris, trouvée près de Falguières qui est un peu mutilée, elle semblerait dater du XVIème siècle (elle est posée, dorénavant, au pont de Cabanel) et la petite cloche, qui sonne les heures, date de 1738 qui provient de l’ancienne chapelle de Dom de Vilhès…
et dans les environs :
Ses nombreux sentiers pédestres balisés et parsemés de vieilles croix avec un petit oratoire sur le Gr 65, près de la Vitenderie - son chemin gaulois avec son pont gaulois sur la Daze, au-dessus de Falguières - le rocher des "Escudelous" (rocher à cupules), entre la Valade et Trigadino - le roc de la "Boulo", au-dessus de Saint Bauzels qui délimitait le Comté de Rodez avec celui de Villefranche et, non loin, la Fontaine de Nolorgues restaurée - le roc du Diable chargé de stries (la légende attribue ses rainures à un ours) sur la vallée de la Daze avec son barrage (lieu de promenade et de pêche) - l’ancienne chapellenie de Dom de Vilhès (ancien lieu de pèlerinage, faca au vignoble du Fel) - ses grottes souterraines dite : Caves des Anglais (la Bagerie, St. Bauzels, le Triviel, etc...) - son moulin à farine et à huile de noix, sur la Daze venant de Sénergues, etc… font d’Espeyrac un site touristique attrayant.

Une Amicale.
L’idée de l’Amicalisme était déjà née bien avant la création de l’Amicale. Effectivement, le 29 juillet 1894, don par des Parisiens natifs d’Espeyrac d’une horloge communale au prix de 181,50 frs, y compris une caisse pour urne à la maison commune au coût de 7 frs.

Sa création.
C’est dans cet esprit et la volonté de solidarité, prôné par Louis Bonnet (premier du nom), que naquirent les Amicales du Massif-Central, dont, celle " Les Enfants d’Espeyrac ".
De ce fait, en l’an 1902, les Originaires de notre commune, demeurant dans la Région parisienne, décidèrent de s’unir et de former une Société amicale basée sur l’entraide.
A l’issue de ce rassemblement, l’Amicale « Les Enfants d’Espeyrac » avait vu le jour. Nos compatriotes n’étaient plus isolés, dans la Région parisienne. L’idée de Louis Bonnet était bien comprise.
Pour en savoir plus sur son histoire, "Les Compagnons des Trois Dazes", ont publié et édité deux ouvrages : "Espeyrac en Aveyron" et " Au cœur des Trois Dazes" que vous pouvez vous procurer, soit l’un ou l’autre ou les deux au prix de 20 € l’unité + frais de port.
 : 05.65.69.87.88 ou Tél. et fax : 05.65.69.80.49 – e-mail : lajugrasmh @ wanadoo.fr

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