Amicales : L’Union Montagnarde nous fait partager son carnet de voyage à Chypre (épisode 2)

Lundi 11 mai

Cette journée a commencé, comme hier, par un copieux petit déjeuner que je me suis composée au buffet de l’hôtel ; difficile de résister à toutes ces variétés de jus, de confitures, de pain, de fruits et autres gourmandises.

Nous avons fait une grande virée dans l’intérieur de l’île, dans le « Massif du Troodos », toujours avec notre car, venu nous chercher à 10 heures devant l’hôtel. Demetra nous apprend quelques mots de grec, mais nous ne sommes pas très attentifs, distraits par le paysage.

A Agros, nous visitons un atelier de production à base de roses de Damas (Rosa Damascena) : tout sentait bon, j’ai adoré. Ensuite, j’ai encore craqué pour un tas de fruits confits de toutes sortes, mais cela avait l’air tellement bon…

J’ai fait remarquer à Demetra que nous voyons souvent des drapeaux à rayures bleues et blanches, le drapeau grec, aussi souvent que le drapeau de Chypre, qui lui représente la carte de l’île, orange sur fond blanc.
Elle m’explique qu’effectivement les chypriotes se sentent aussi grecs que chypriotes. Je me remémore que dans les années 1960, Chypre était encore une colonie britannique et souhaitait rejoindre la Grèce. L’île a finalement acquis son indépendance en 1960, sans rejoindre la Grèce mais a gardé beaucoup d’amour envers ce pays, dont elle partage une partie de l’histoire et surtout la langue.

Nous rejoignons vers 13 heures un joli village aux ruelles étroites et hautes, où nous nous installons dans un restaurant où nous sommes seuls et nous pouvons discuter entre nous sans complexe. Aujourd’hui encore, les plats les plus délicieux se sont succédé : houmous, tzatziki, tarama, de la délicieuse viande, avec du fromage. Pour remercier nos hôtes, nous chantons (« Se Canto », bien sûr).

Ensuite, nous visitons l’église du Monastère de la Sainte Croix, très simple, aux murs peints à la chaux blanche, qui contrastent avec la richesse des dorures des lustres et de l’iconostase. Démétra nous initie au culte orthodoxe, nous explique ses mystères.

Avant de répartir pour Limassol, on s’attarde, avec des amis de l’Union Montagnarde, dans les rues de ce petit village, on prend un café frappé, histoire de ne pas perdre le rythme.

En rentrant, je me suis à nouveau baignée dans la piscine, longtemps.

Je vais m’endormir très vite, bercée par le bruit des vagues qui viennent embrasser le sable, juste en bas de l’hôtel.